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Merci Danilo.



Dans son ouvrage "Bestie da Vittoria", paru en avril 2016 aux éditions Piemme, l'ancien coureur cycliste professionnel, Danilo Di Luca (40 ans), suspendu à vie en 2013 par l'UCI, relate, entre autres, sa relation au dopage et les pratiques du Milieu.

Au-delà des très nombreuses victoires (Flèche Wallonne, Giro, Liège-Bastogne-Liège, Classement final du Pro Tour...etc...etc...), potentiellement usurpées, par ce coureur de tout premier plan, ce sont à nouveau les comportements de toute la caravane qui sont mis à l'index.


Pour Di Luca, tous les acteurs du système et proches du système connaissent la Vérité car cela fait partie du "boulot" mais cette Vérité n'est pas acceptable.

D'ailleurs, s'il se reproche une attitude, ce n'est pas d'avoir "fait comme tout le monde" mais d'avoir échoué dans l'Organisation de ses pratiques dopantes.


S'il s'agissait du seul coureur cycliste professionnel de premier plan à exprimer la réalité de l'environnement, nous serions prêts à nous offusquer et à lui reprocher une telle rancoeur, une fois pris par "la Patrouille". Mais, sauf à avoir quitté la planète Terre depuis la fin du XIX° siècle, la désormais très longue liste de tous ceux qui peuvent et/ou osent vaincre l'Omerta, et qui ne sont pas encore décédés, contient, peu ou prou, les mêmes discours sur la Réalité du cyclisme professionnel.


Aussi, à quelques semaines du départ du Tour de France où les éternelles langues de bois du système médiatico-politique vont nous vendre le business du barnum ambulant et clouer au pilori toutes les voix du doute, lire Danilo est une obligation.

N'oublions jamais que si le Maitre du "mauvais genre" au XX°, Lance Armstrong, n'avait pas avoué, aucun contrôle ne l'avait jamais démasqué ; et pourtant, rappelez-vous, à part de très rares et très courageuses exceptions, tout le Milieu baissait la tête face à l'Américain voire, pour beaucoup, idolâtraient ses performances et la qualité de ses entrainements hors du commun.


Mais c'est, parait-il, de l'Histoire ancienne ; il est pourtant évident que les contrôles, aussi pointus soient-ils, ne détectent que ce qui est déjà dépassé dans des structures du Pro Tour aux moyens financiers considérables pour fabriquer des créatures transformées : business is business.


De toutes les manières, parce qu'il vaut toujours mieux sourire face aux impostures, rassurez- vous, le cyclisme professionnel est le seul milieu où l'écologie politique a déjà gagné : finies les "chaudières" (sauf Denis Beaupin, mais ce n'est qu'un coureur de jupons), tout est à l'électricité maintenant !

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