Euro 2016 : le deuxième couche du mensonge inaugural !
Dans la fastidieuse litanie des arguments inventés par les services de communication pour vendre la candidature de Paris à l'organisation des JO de 2024, celui relatif à l'influence positive ultérieure d'une telle manifestation sur l'économie française tient une vraie place de choix.
Le moment venu et, sans doute le plus en amont possible, il faudra rappeler régulièrement à ces Tartuffes que l'organisation de l'Euro en France était aussi censée avoir un effet "booster".
Dans notre numéro 48, nous avions montré que la fréquentation des stades surdimensionnés n'était guère en augmentation depuis le début de la saison et que les contribuables français allaient participer à cet effort démagogique pour combler les déficits liés à la construction de ces monstres de béton inadaptés pour la très ennuyeuse Ligue 1, que le "nullico" de dimanche soir a d'ailleurs confirmée (voir numéro précédent du blog).
C'est une deuxième couche qui vient corroborer nos craintes largement énoncées, contre vents et marées, au moment des habituels discours politiques lénifiants qui vantaient cette organisation. En effet, c'est sur le versant du sponsoring que l'effet Euro vient de prendre une deuxième gamelle : " Il y a zéro effet Euro sur le sponsoring ", énonce Xavier Oddone, directeur commercial France chez Lagardère" et qui sait, à priori, de quoi il parle en la matière.
Allez encore un petit effort d'information pour nous éviter une aventure fiscale olympique qui nous assurerait, à défaut de prouesses sportives toujours aléatoires dans un environnement dopé structurellement, de conserver notre place sur le podium européen des pays les plus goulûment taxés ; il doit quand même bien rester quelques brèves de comptoir de François Hollande sur les athlètes olympiques et/ou le CIO dans les cartons des journalistes accrédités par le Monarque pour faire "rire" la planète entière et nous aider un peu en la matière !
Allez François, s'il te plait, encore une bien bonne avant de partir !