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Tous dopés à la "com..caïne"



Dans ce contexte d'ultimes préparatifs pour vendre malheureusement les JO de Paris 2024, il convient absolument de donner l'image d'une radicalité (c'est de saison) en matière de lutte anti-dopage.

Même si nous savons pertinemment que les protocoles de dopage, qu'ils soient structurels d'Etat et/ou aux mains de cellules d'entrainement privées, ont au moins deux olympiades d'avance sur les contrôles scientifiques les plus pointus, tout l'Art, en la matière, reste donc une question de vernis et de communication.

L'adage "l'important, c'est de participer", que n'a d'ailleurs jamais prononcé le fameux Baron contrairement à la légende "sportive" véhiculée, pourrait bien être, en revanche, un slogan pour les tenants de la lutte anti-dopage.


C'est ainsi que lorsque l'A.F.L.D. (Agence Française de Lutte contre le Dopage) annonce récemment qu'elle n'a plus les moyens de travailler sérieusement et qu'elle va sans doute baisser le nombre de contrôles en 2017, la "France sportive socialiste", représentée par le duo Patrick Kanner et Thierry Braillard, monte immédiatement au créneau et clame haut et fort que, dans un contexte très difficile, le budget alloué a l' A.F.L.D. est néanmoins passé de 7,8 M€ en 2016 à 8,5 M€ en 2017.

Ce à quoi l'A.F.L.D répond immédiatement que le compte n'y est toujours pas puisqu'elle a un déficit de 780.000 euros en 2016 et que l'Etat ne donnera que 300.000 euros supplémentaires pour 2017.


Au-delà de ces éternelles querelles de chiffres contradictoires dont chaque clan politique, quel que soit l'objet d'ailleurs, nous abreuve, tous ces millions d'euros, plus ou moins bien amendés, ne vont servir qu'à attraper des seconds couteaux.

C'est quand même un peu cher payé dans une France aussi exsangue pour uniquement garder l'illusion de la symbolique des valeurs d'un sport-business propre !







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