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Football : j'ai adoré "la Raymond Tada"!


Depuis plusieurs semaines, toutes les presses sportives françaises ne cessaient de m'interpeller avec la "Raymond Tada" : "Raymond Tada" par-ci, "Raymond Tada" par-là, je commençais vraiment à être intrigué par ce slogan répété en boucle.

Certes, toute mon éducation s'étant déroulée dans des bourgades frontalières populaires entre la France (Nord/59) et la Belgique (Hainaut occidental), je craignais, tout juste sexagénaire et seulement exilé dans la Capitale française depuis l'âge de 40 ans, que ma "belgitude" identitaire soit moquée par le parisianisme ambiant face à tant d'ignorances !

C'est donc avide de connaissances que je me suis installé devant le documentaire qui allait enfin m'expliquer ce qu'était la "Raymond Tada".


Si je n'ai pas vraiment été emballé par tout le reportage, je comprends un peu mieux le concept de "Raymond Tada" que je vais essayer de résumer pour aider tous mes contemporains avides de connaissances en la matière :


1 : c'est d'abord et avant tout un jeu qui oppose deux entreprises de balle aux pieds où les salariés sont excessivement bien payés, voire un peu trop dans le cadre de mes simples représentations du Bien et du Mal sur la Planète Terre.

2 : une des deux équipes de salariés honore correctement son contrat de travail et ses actionnaires majoritaires en courant avec beaucoup d'intelligence technique et tactique pendant un peu plus de 90'.

3 : un Peuple à forte identité régionale construit dans la douleur et les luttes aide ses salariés à se transcender et à justifier tant bien que mal ses émoluments.

4 : l'autre équipe de salariés, embauchés sans beaucoup de réflexion par une équipe de direction peu au fait de ce jeu (Le Qatar), fait preuve de beaucoup de suffisance dans la préparation de la rencontre, perd rapidement tous ses moyens face à l'envie de ses adversaires pour finalement se ridiculiser à la face de la Planète ; certaines et certains, telle la duchesse de Paris et l'ex-Premier Régent, présents dans les Loges et sans doute très perturbés par le climat électoral français, parlent déjà d'emplois fictifs !

5 : face à une telle désillusion, l'actionnaire majoritaire du perdant qui n'y connait strictement rien à ce jeu et dont la motivation première est d'abord un ciblage de la République française à des fins autres que sportives (Un islamisme conquérant masqué derrière un affichage sympathique, ouvert et ludique - la stratégie idéologique du soft power -) commence à méditer dans son désert bien gazé que : "l'argent ne peut pas tout".

6 : un ancien résident de la Monarchie républicaine, surnommé le P'tit Nicolas, supporter historique de cette entreprise mais malheureusement créateur du lien immoral avec le Pays du Gaz, réussit à se ridiculiser en étant temporairement expulsé de la Tribune d'Honneur suite à des cris vantant la Monarchie madrilène.

7 : déjà très habitué à la démarche de corruption que fournit l'argent qatari (voir, à ce titre, l'excellent ouvrage de Madame Bérengère Bonte, publié chez Fayard en 2017 : La République française du Qatar : petits arrangements et grandes compromissions), bon nombre de proches de l'entreprise invoquent déjà la médiocrité de l'arbitrage pour justifier l'injustifiable, se demandant aussi pourquoi, avec tout cet argent, il n'a pas été possible de trouver l'arbitre ad hoc !


Voilà en quelques lignes, ce que j'ai cru comprendre de la "Raymond Data"....et, finalement, j'aime assez bien l'idée, pourvu que cela dure !








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