Football français : de l'arbitrage en général et de la mauvaise foi en particulier !
A quelques semaines de la fin du show footballistique national, les esprits s'échauffent à tous les niveaux de la hiérarchie.
Bien évidemment, dans ce contexte tumultueux, le corps arbitral se retrouve sur le devant de la scène comme coupable idéal, responsable de tous les maux : le fameux "c'est la faute des autres", tellement caractéristique de la société française actuelle.
Certes, il faudrait être récemment débarqué d'une planète lointaine pour ne pas savoir que cette corporation n'a malheureusement pas toujours su résister aux tentatives de corruptions diverses et variées et que des comportements bien curieux ont émaillé et émaillent toujours l'Histoire de ce jeu professionnel universel.
Bien plus, sur un tout autre registre, la vitesse et le vice des acteurs du spectacle rendent parfois la lisibilité du jeu et la pertinence de la décision très difficiles à l'instant "T".
Mais quand même, soyons un peu sérieux : lorsque le Qatar F.C domicilié à Paris, s'en prend avec violence et mépris, par l'intermédiaire de son Président délégué, Monsieur Nasser Al-Khelaïfi, au corps arbitral français suite à une défaite à (OGC) Nice (3-1) qui compromet très sérieusement la victoire finale, nous avons vraiment bien envie de sourire.
Vues les sommes allouées à ces mercenaires du business du football, juste un peu de professionnalisme et d'envie durant 1H30 sur le poste de travail devraient suffire à gagner les rencontres d'un championnat qui reste d'un niveau excessivement moyen, nonobstant le concert régulier de louanges des vendeurs du spectacle en question, rentabilité oblige.
Après Barcelone...Nice...le corps arbitral évite malheureusement à tous ces garnements en culotte courte et à leurs encadrements de baisser la tête de honte, voire de s'interroger sur le niveau d'exigence que justifient de tels émoluments : quid des soirées régulières chicha et escort-girl, quid de l'hygiène alimentaire, quid de l'absence de sérieux dans les soins et les entrainements, quid du respect des consignes d'un coach, quid du refus de s'intéresser en cours de saison à la meilleure manière, via les agents, de mieux rentabiliser le business personnel et quid de la médiocrité du management humain à tous les étages de l'entreprise ?
Mais le plus cocasse dans cette situation désuète et, par certains côtés lamentable, c'est que la "France du football" qui adore détester la Capitale se prend ainsi d'amour pour le club qui momentanément profite du crime sur la scène nationale...L'AS Monaco !
C'est vrai que cette Principauté à la fiscalité très généreuse et où il fait bon vivre pour quelques privilégiés "du mondialisme heureux", n'a strictement rien à voir avec le business sans foi ni loi du Qatar FC...décidément, vivement qu' Angoulème soit champion de France !