Les avocats de la Sky : "Désolés, Chris a malencontreusement utilisé la prescription médicale d
En cette période de l'année, exceptés les spécialistes des labours, la planète cycliste est plutôt dans l'ombre, si tant est que l'ombre ne soit pas toujours omniprésente dans cette galaxie.
Merci à l'équipe SKY de nous avoir sortis de notre somnolence hivernale.
A défaut d'être surpris, cher Monsieur Froome, (voir, entre autres, le numéro du 29 juillet 2016), il faut bien reconnaitre que nous désespérions, quand même, de vous voir confronté à une réalité qui ne surprendra que les naïfs et/ou celles et ceux qui vivent du et/ou sur le business du cyclisme professionnel.
L'UCI révèle ainsi (information fournie au coureur le 20 septembre 2017) que le Kényan blanc présente un Résultat d’Analyse Anormal (RAA) à l'issue d'un contrôle urinaire effectué le 7 septembre 2017 après la 18ème étape de la Vuelta : en effet, les deux échantillons A et B montrent la présence d'une forte concentration de salbutamol (un bronchodilatateur) largement supérieure à celle autorisée dans le cadre de l'AUT (Autorisation à Usage Thérapeutique) - 2 000 nanogrammes par millilitre (ng/ml) comparé au seuil de 1 000 ng/ml des règlements de l'AMA (Agence Mondiale Antidopage) - .
A cet égard, l'AMA considère qu'au-delà de ces 1 000 ng/ml, il ne s'agit plus de soins mais de tricheries.
Bien évidemment, les avocats triés sur le volet de la SKY obligent tous les observateurs, même les plus circonspects vis à vis de la réalité Christopher Froome, à une réserve qui frise parfois le ridicule et rend d'ailleurs certains commentaires assez désopilants.
Dans les semaines qui viennent, la très professionnelle "communication SKY" va donc chercher à nous "vendre" que le "brave Chris", malade hors norme, n'a fait que soigner une crise d'asthme particulièrement aigüe dans les limites autorisées et que cette concentration supérieure dans les urines provient forcément de subtilités chimiques encore insuffisamment maitrisées chez les athlètes de haut-niveau : un large éventail de facteurs (interaction avec des aliments ou d'autres médicaments, déshydratation, moments d'utilisation...etc...etc...) pourraient ainsi affecter les concentrations.
Après la viande avariée de Monsieur Alberto Contador, nous ne sommes vraiment pas à l'abri d'une découverte scientifique de tout premier plan pour le bonheur de l'Humanité....Merci qui ? Merci l'empire Murdoch !
SKY chargera ensuite l'équipe médicale de tous les maux de la Terre et quelques scientifiques "grassement dédommagés" pour leur dévouement (la recherche française manque de moyens et quelques dollars facilitent parfois l'achat de photocopieuses !) viendront afficher des hypothèses de travail pour tenter d'absoudre "la machine à cash Froome". Rares seront ceux qui s'aventureront vers l'épineux dossier qui démontre que le salbutamol, tout au moins à ces doses là, n'est pas pris par inhalateur mais par voie orale et/ou injection et, surtout, n'est qu'un produit "masquant" pour éviter de déceler des substances beaucoup plus dynamisantes, permettant à ce coureur, venu de nulle part, de ridiculiser depuis quelques années ses adversaires les plus réputés sur les sommets les plus abrupts du Pays :
Au regard de l'âge de ce coureur (32 ans), il y a fort à parier que l'écurie SKY, si elle souhaite, bien sûr, poursuivre ce business, va chercher à se sortir le moins mal possible de cette affaire mais est déjà entrain de rechercher, dans les divers pelotons qu'elle observe, un nouveau cobaye, un inconnu au bataillon, clone de Froome, sans aucun passé cycliste crédible, prêt à tout pour la gloire, qu'il suffira ensuite de reprogrammer biologiquement en fonction des avancées scientifiques en la matière.
Un jour, nous saurons : dans vingt ou trente ans, peut-être moins ? Lance n'a jamais été "pincé", alors qu'on savait. Tout le business va faire corps pour que les dégâts soient les moins ravageurs.
Savamment saupoudrée d'une approche très aiguisée de la communication, SKY c'est pourtant la même "machinerie" que l'US-POSTAL, en ayant supprimé la méthode artisanale du dopage structurel, que tous les documents et le procès Armstrong ont bien démontrée.
Au moins, avec cette affaire de ventoline et, en dépit des efforts de communication, une faille s'est enfin engouffrée dans le mensonge structurel commencé avec Monsieur Bradley Wiggins.
Reste à savoir si l'UCI de Monsieur David Lappartient aura des cojones !
Quand le fils de Brian Cookson, l'ancien président de l'UCI, travaillait pour SKY, la réponse coulait de source, maintenant ?
Il va sans dire qu'il faudra les reins solides car l'empire de Monsieur Rupert Murdoch peut mettre financièrement à genoux l'UCI dans des procès et des procédures sans fin.
Espérons et, comme disent les sportifs de haut niveau
: "soyons positifs !"