Humeurs olympiques !
Je n'ai pas regardé la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris2024 (pas plus, d'ailleurs, que celles des olympiades précédentes) car ces spectacles ne m'intéressent absolument pas.
Comme pour tout divertissement humain, il y aura inévitablement matière à débats, opinions, critiques et tant mieux.
Espérons juste que les réserves, s'il y en a, n'obligeront pas leurs auteurs à supporter des anathèmes sectaires et que les laudateurs sauront, a contrario, prendre du recul sur leur éphémère moment de gloire pour respecter des âmes éventuellement blessées et des opinions divergentes.
Ma naïveté nocturne est, sans doute, le fruit de la trêve olympique.
En revanche, j'ai appris par les ondes radiophoniques que Madame Marie-José Pérec était l'une des deux icônes du sport-business français à avoir eu l'Honneur d'allumer un des symboles des Jeux.
Tant mieux, son parcours athlétique est une référence incontournable en matière olympique.
Mais derrière cette athlète de très haut-niveau international se cachent des Hommes de l'ombre qui ont œuvré au quotidien pour polir le "diamant brut".
Monsieur Jacques Piasenta est un de ceux- là.
Il a été une référence pour bon nombre de "profs de gym" de ma génération qui voulaient comprendre et exploiter les ressources de l'athlétisme à des fins d'enseignement de l'éducation physique.
Derrière les fastes des réussites professionnelles du sport-business planétaire, c'est une multitude d'Entraîneurs, d'Éducateurs, de "Profs de gym" qui, dans le dur labeur quotidien, à l'ombre d'installations parfois désuètes ont construit les fondamentaux qui ont permis ensuite l'éclosion dans les "usines à champions".
Sans ce travail de fourmis besogneuses, rien ne serait possible.
Ce sont ces soutiers, au même titre que les bénévoles, qui représentent et font le Sport français et qu'il aurait fallu mettre davantage en lumière dans ce moment "festif" particulier.
Malheureusement, le business olympique, sans foi ni loi, oblige à d'autres cheminements et nous impose, entre autres, Madame Nakamura pour laquelle, je le précise en ces temps où les échanges sereins sont très compliqués, je n'ai ni sympathie ni antipathie, juste de l'indifférence à l'égard de son Art.
Ici, comme ailleurs, l'utilité dans l'Ombre est moins valorisée que l'inutilité dans la Lumière !
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