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L'équipe de France de Monsieur Didier Deschamps m'a toujours profondément ennuyé !




Pour les nouveaux lecteurs, que je souhaite très nombreux, des contributions des abonnés de la Revue de l’After-Foot, et éventuellement des miennes, je vais me permettre, très simplement, de radoter dans cette brève introduction. Puissent les « anciens » et les habitués, que je salue à distance, me pardonner ; c’est aussi le privilège de l’âge et il en reste si peu.


En effet, je sais « c’est très mal », n'ayant jamais ressenti la moindre ferveur nationaliste ou « clubiste » à l'égard d'une équipe de « football-business », j'ai vécu, depuis plus d'une soixantaine d'années, le plaisir de ce spectacle original comme un véritable apatride, exclusivement « secoué » par de pures émotions forgées au gré des confrontations entre les « entreprises-clubs » et/ou les « équipes nationales », indépendamment des lieux, des victoires et, bien sûr, des défaites, dans le canapé et/ou dans les gradins : Saint-Etienne, Lens, Bastia, Marseille, Anderlecht, Malines, Kiev, Liverpool, Manchester, Amsterdam, Leeds, Madrid, Milan, Belgique, Pays-Bas, Italie, France, Argentine, Brésil, Uruguay, Croatie, Angleterre...etc...etc...etc...la liste est considérable et j’ai même réussi à être Géorgien, cette semaine !


Que des beaux voyages intérieurs et/ou extérieurs aux émotions à jamais gravées dans la mémoire ! À 67 ans à peine entamés et au regard des premiers souvenirs encore bien ancrés qui remontent aux années 1966-67, je ne regrette pas un seul instant ce périple un peu long sans aucun papier d’identité ni carte de « supporters ».

Même si avec les « ravages » du temps, j’ai besoin des revues spécialisées et d’internet pour remettre de la chronologie dans « l’espace-temps », quel bonheur d’avoir pu perdre ou parfois gagner dans la pure joie des émotions du Jeu durant 90’, voire plus.


Certes, à un moment donné de la rencontre, c’est d’ailleurs une des clefs de l’addiction et du « transfert » du canapé au terrain et inversement, un parti pris s’impose mais il est lié au contexte général du spectacle, indépendamment d’une carte de supporter, d’un document administratif d’identité, d’un lieu de naissance ou d’un fanion, même si cette euphorie partisane momentanée peut aussi parfois s’exprimer vis à vis d’une réalité française et/ou belge au regard de ma double appartenance « biologique ». Qui, pour ma génération, n’a pas été bouleversé par les « Verts » au milieu des années 70 dans les confrontations européennes ?-


Depuis 1966, année des premiers souvenirs encore présents, la liste des illustrations est, bien sûr, considérable et je me garderais bien de noyer l’éventuel lecteur, en ne prenant à cet égard qu’un seul banal moment de l’Histoire la plus récente, celui de la finale de la Ligue des Champions de 2005 entre l'AC Milan et le Liverpool FC.

Au cours de cette remontée improbable des « Reds » (0-3/3-3) et durant les prolongations et la séance de tirs au but, j’avais vraiment l’impression d’être né du côté d’Anfield Road et je me surprenais à fredonner l’historique : « You'll Never Walk Alone » !


Il est bien évident qu’il n’y a pas qu’une seule manière de regarder ce spectacle payant et de l’appréhender : sans violence verbale et/ou physique, toutes les approches sont, à mes yeux, légitimes et respectables.


Dans ces conditions, les rencontres de « l’ère Deschamps », à la tête de la sélection nationale depuis 2012, me laissent totalement indifférent et pourtant les résultats bruts sont très souvent favorables avec notamment, comme moments de gloire, une victoire (2018 - contre la Croatie) et une finale (2022 - contre l’Argentine) en Coupe du Monde.


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