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"Le changement, c'est maintenant !"


Les "As de la com" qui ont placé "ce bon mot" dans la bouche de François HOLLANDE, lors de la campagne présidentielle de 2012, vont devoir retourner sur les bancs de l'Ecole et/ou rendre des comptes à leur candidat.

En effet, les agitations sociales sporadiques, plus ou moins bien manipulées, qui déferlent sur le pays semblent prouver que le slogan n'a pas encore convaincu cet éternel objet de mépris pour les Elites au pouvoir : le Peuple.


En revanche, le CIO devrait impérativement négocier le rachat du slogan de la déjà très ancienne campagne de l'ami Giscard, "le changement dans la continuité", pour le coudre en lettres d'or sur les anneaux mythifiés.

En effet, dans les colonnes du New York Times, Grigory Rodchenkov, directeur, à l'époque, du laboratoire russe antidopage, affirme que des dizaines d'athlètes russes engagés au JO de Sotchi en 2014, dont au moins 15 médaillés, ont participé à un vaste programme étatique de dopage planifié pendants des années pour assurer la réussite de la "Grande Russie" dans ses jeux.

Il explique, entre autres, que pendant des heures, la nuit, des experts russes et des agents secrets ont remplacé des échantillons d'urine de sportifs dopés par de l'urine "propre" prélevée des mois auparavant.

Bien évidemment, Vitali Mutko, l'actuel ministre des Sports russe, a immédiatement qualifié d'«absurdes» et «sans fondement» les accusations de Grigory Rodchenkov, l'ancien patron du laboratoire de Moscou.


Il est vrai que, suivant l'actualité "sportive" depuis près d'un demi-siècle, le dopage structurel à l'échelle d'un Etat, m'apparait comme un pur fantasme : les épisodes humainement dramatiques de la Chine, de l'ex-RDA, des ex-Républiques soviétiques, de Cuba, quasiment équilibrés d'ailleurs, par toutes les initiatives individuelles et/ou plus au moins collectives du "bloc" de l'Ouest, ne doivent être que le fruit d'une succession de très mauvais rêves.


Mais que le "bon peuple" se rassure, Rio 2016 sera propre...sauf : les eaux de la baie de Copacabana, l'économie des Jeux et de leur attribution, la classe politique brésilienne engoncée dans sa corruption récurrente, la violence endémique qui règne à Rio et la misère des favélas.


Il faudrait aussi que les Autruches qui nous vendent ce barnum mondialisé n'oublient pas que dans la Rome antique, le poète latin Juvenal dénonçait certes déjà les empereurs romains qui, dans le but de flatter le peuple afin de s'en attirer la bienveillance, distribuaient du pain et des jeux (Panem et Circenses) car j'ai vraiment l'impression "que les nôtres"......ont même oublié le pain !




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