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" Pour un euro, t'as plus rien ! "


Cela fait maintenant un peu plus de huit jours que le football est au coeur de toutes les conversations. L'intérêt national c'est l'Euro 2016 ; les grèves, les violences, la (l'in?)sécurité, les transports, les réservations d'hôtels, l'éventuelle réélection de "notre" Monarque républicain sont analysés sous l'angle de l'Euro 2016.

Les drames planétaires quotidiens disparaissent derrière des scores de simples rencontres de football et les défenseurs de la qualité de vie des oies vont pouvoir s'intéresser de près aux Humains car le gavage du Peuple devient parfois indécent.


J'entends déjà les hordes de tartufes de ce business international se liguer contre moi pour me traiter d'aigri, de pisse froid et/ou d'incapable à comprendre le sens de la Fête que la France a eu l'Honneur d'organiser grâce à ce cher (très cher?) Monsieur Platini, ancien brillant footballeur mais piètre politique perdu dans les arcanes des mafias de l'UEFA et de la FIFA.

Mais j'assume aisément vos railleries car je préfère être traité de "vieux con" aigri que d'être aveugle et décérébré face aux évolutions de ce merveilleux jeu régulièrement travesti par l'indécence de l'argent sale qui dégouline de tous les pores de l'ensemble des acteurs de ce barnum.


Force est pourtant de reconnaitre que rien n'est vraiment surprenant dans le déroulement de ce rassemblement en France du football-business qui tente pourtant de se cacher derrière des slogans et des illusions nationalistes.

Que se passe-t-il donc d'extraordinaire dans notre pays en fête ?


- Que la France qui veut toujours donner des leçons à la Terre entière et prétend vouloir organiser d'autres Jeux du cirque est incapable d'élaborer et d'entretenir des pelouses dignes de ce nom, à part celle du Parc des Princes et éventuellement celle du Parc OL ; merci d'ailleurs au jardinier anglais grassement payé tout au long de l'année par le "Qatar-Saint-Germain".

Cette déplorable verdure "obligeant" même l'UEFA à intervenir en urgence par le biais de sa société slovaque privilégiée en la matière pour réparer les bouses françaises et dont nous mesurons aussi chaque soir les réels talents.

Pourvu "qu'ils" ne nous parlent pas de la pluie car je vais vivre immédiatement au Royaume-Uni où le climat méditerranéen m'avait échappé.


- Que ce très long premier tour d'un tournoi opulent est soporifique à souhait ; il faut dire qu'il est d'abord imaginé pour vendre davantage d'alcool et absolument pas pour créer du spectacle : tous ces matchs n'aboutissent d'ailleurs qu'à éliminer 8 équipes sur 24 !


- Que les footballeurs salariés des multinationales de ce jeu sont dans un état de fatigue avancée à l'issue d'une année de travail épuisante et qu'ils ne peuvent produire des rencontres de qualité ; l'art légitime et respectable de gérer les organismes conduit souvent au sommeil du téléspectateur.


- Que des hordes d'humains obèses et avinés, qualifiés de supporters, accompagnent les sélections et que, comme au sein de la cellule familiale, l'alcool génère plus de "conneries" que d'épanouissement personnel.


- Que l'Etat français, pourtant en état d'urgence, voire de guerre, est incapable de gérer des foules alcoolisées et nous oblige à accepter les détériorations des centres-villes comme conséquence de la Fête.


- Que l'équipe dite de France produit un spectacle indigent dans une poule "d'équipes en bois" mais qu'il faut souligner son pragmatisme au nom de l'intérêt national ; courage, les Grecs nous ont montré (2004) qu'il était possible de gagner un tournoi de football en proposant un piètre spectacle ; que les romantiques disparaissent, seule la victoire est belle au royaume du sport-business.


- Que la vidéo n'aide pas les arbitres mais sert à disserter si un de "ces sales gosses" en culotte courte effectue un bras d'honneur à la presse et/ou exécute les prémices d'une nouvelle danse estivale.


- Que pendant un mois, il est possible d'exprimer, sans se faire insulter, un sentiment nationaliste alors que tout au long de l'année le système médiatico-politique nous abreuve de messages mondialistes, pluri-ethniques et cosmopolites.


- Que ce sentiment nationaliste doit s'exprimer vis à vis de 23 joueurs de football qui sont au quotidien des mercenaires apatrides et les représentants les plus aboutis du business international sans foi ni loi.


- Que pour un simple geste technique, plus ou moins bien élaboré, vous pouvez passer de "Héros national" à vulgaire traitre à la Patrie.


- Que l'UEFA, monstre friqué et cynique, fait preuve d'un mépris sans nom vis à vis du pays organisateur qui est à genoux dès qu'elle lève le petit doigt.


- Que cette instance mafieuse préfère laisser des places vides dans les stades plutôt que de les offrir à des associations qui essayent à tort et/ou à raison d'aider des jeunes grâce à ce jeu merveilleux.


La seule chose que l'on ignore encore à ce stade de l'Euro, c'est le nom du vainqueur mais depuis les dernières révélations (pour les naïfs-ves) de Monsieur Blatter, ancien patron de la FIFA, sur les tirages au sort truqués, nous savons pertinemment que toutes les "Nations" n'ont pas le même chemin pour aboutir au titre suprême de l'Hypocrisie planétaire.












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