FC Qatar 0-0 AS McCourt : un "nullico" très bien payé.

Il était une époque où PSG-OM et inversement était une banale rencontre de championnat de France de football sans excès de violence ni passion particulière.

Pour des raisons mercantiles, un antagonisme très artificiel a été créé aboutissant à un soit disant "classico", emprunté à d'autres cultures et à d'autres terres de football.

Dimanche dernier, ce "classico" entré dans les moeurs et beaucoup moins virulent que dans les années 90 a opposé la machine de guerre qatarienne au "nouveau" business américain.

Au regard des investissements conséquents présents et à venir, force est d'attendre un spectacle digne de ce nom pour celles et ceux qui, bien sûr, trouvent une saveur émotionnelle particulière à ce genre de confrontations humaines.

N'en déplaise aux discours simplistes affirmant qu'il suffit d'aller au théâtre et/ou cinéma pour voir du spectacle, les tarifs pratiqués dans les tribunes et les émoluments offerts à ces garnements en culottes courtes obligent à un comportement digne, voire simplement professionnel.

A l'issue de deux mi-temps soporifiques, le terme le plus approprié dans le jargon du genre pour qualifier la rencontre est purge : ce fut, en effet, un véritable "nullico".

Certains commentateurs bienveillants par obligation professionnelle affirment que la purge est internationale et non spécifiquement française ; il faut quand même reconnaitre que si les stades surdimensionnés de Ligue 1 sonnent souvent creux, c'est que nous sommes quand même passés maitre dans l'Art de la purge.

Chantiers en cours clament certains pour justifier ces éternels manquements professionnels ; je préférerais escroqueries car dans certains corps de métier l'indulgence est beaucoup moindre avant le licenciement.

Allez "chiche" : suppression des salaires fixes et rémunération à la prime. Je suis persuadé que ces jeunes gens trop souvent capricieux courront un peu plus à défaut de savoir "jouer" au ballon !