Un green et deux Verts pour la mairie d'Algo (75)
Dans son désir de satisfaire la "bobologie" verdoyante dont elle a électoralement besoin pour continuer à vivre dans son hangar municipal parisien et, éventuellement, conquérir un jour celui de l'Elysée (vu l'état des gaucheries françaises, tout est toujours possible), la mère Annie d'Algo a déplacé avec ferveur la pollution de quelques centaines de mètres en supprimant la circulation automobile des voies sur berge.
Pour avoir une conception aussi primaire sur un sujet d'une telle envergure, Annie devait sans doute faire partie des naïfs (ves) qui ont cru que la pollution de Tchernobyl s'était poliment arrêtée à la frontière française.
Face à tant de compétences (pour respecter la terminologie à la mode des "pédagauchos" qui sévissent encore et toujours au Ministère de l'éducation nationale, j'ai encore l'obligation, à quelques encablures de la retraite, de placer le plus souvent possible dans mes écrits ce concept "tarte à la crème".), nous sommes assez inquiets lorsqu'il s'agit, à la fois, de vendre un budget à l'équilibre pour ce funeste projet des Jeux de Paris 2024, mais aussi de répéter cette lancinante rengaine sur la ré-exploitation des installations sportives une fois le cirque achevé.
Vu le niveau de réflexion des princes et des princesses de Pinocchio qui nous dirigent, nous tenons à leur raconter la dernière histoire brésilienne qui circule à une vitesse encore plus impressionnante que d'ordinaire :
Le parcours de golf (18 trous) des Jeux de Rio, construit au demeurant sur une réserve naturelle proche du littoral, avait déjà coûté aux contribuables juste un peu moins de 18M€ ; une bagatelle au regard de la situation humaine sur les hauteurs de Copacabana.
Voué à devenir le premier parcours de golf du Brésil après les Jeux, le complexe olympique est déjà en situation pour le moins bancale.
Entre le côté prohibitif des tickets d'entrée, la vétusté des installations matérielles et l'absence d'engouement culturel local pour l'activité, le golfeur brésilien et/ou étranger se fait très rare sur le green, provocant, par la même occasion, une dégradation de la situation financière.
Neil Cleverly, le Britannique qui a construit les installations et qui se charge aujourd'hui de leur maintenance, assure que l'entreprise Progolf pour laquelle il travaille n'a reçu aucun paiement en deux mois.
Qui plus est, un désaccord financier entre Progolf et la Confédération brésilienne de golf n'a pas non plus permis de signer le contrat initialement prévu ; l'entreprise débourse donc chaque mois pour l'entretien82.000 euros sur sa trésorerie et se demande si elle ne va pas arrêter les frais le plus vite possible.
En revanche, et c'est sans doute la meilleure nouvelle olympique de l'année, les dernières photos du site brésilien montrent que la faune et la flore locales ont repris avec ferveur la possession du territoire saccagé parmi les très rares golfeurs présents.
Allez Annie, en v'la de l'écologie, en v'la !