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Coupe du monde de football 2026 : qui veut gagner des millions ?


Depuis mardi 10 janvier 2017, la F.I.F.A. a officialisé le passage de 32 à 48 équipes "nationales" pour la participation à la Coupe du monde de football de 2026.

Le président Gianni Infantino a même réussi à obtenir un vote à l'unanimité des membres (33) du gouvernement de l'Etat déjà le plus riche de la planète.


Bien évidemment dans les débats entre les partisans et les sceptiques (qu'ils soient joueurs, sélectionneurs, entraineurs, présidents de telles ou telles structures), l'absent récurrent à la table des arguments, c'est l'Argent.


Parmi les partisans de cette réforme, la palme de la mauvaise foi ampoulée de bons sentiments revient au Président de la F.I.F.A. en personne : " Pour beaucoup de pays, nous leur offrons la possibilité de se qualifier et celle de rêver ! " Le continent africain, peut-être l'un des gagnants de cette augmentation des places pour le tournoi final, rêverait sans doute plus d'une amélioration vitale des conditions sanitaires des populations qu'à une participation accrue au jeu du football.

Chez les défenseurs d'un statu-quo actuel, montent en première ligne, avec une mauvaise foi toute aussi désarmante, les présidents des Ligues et/ou des clubs professionnels, s'alarmant, quant à eux, des repos déséquilibrés durant la compétition et de la santé des joueurs ! Vues les cadences infernales des championnats majeurs de la planète, imposées par le seul business, nous préférons sourire.


En vérité, une seule et même clef d'analyse toujours aussi banale et prégnante regroupe tout ce petit monde : l'argent et le pouvoir.

Pour la F.I.F.A., dont les finances sont loin d'être en crise, c'est une hausse assurée de revenus de plus de 640 millions de dollars (605M€) qui se profile.

Pour Gianni Infantino, c'est l'assurance d'être réélu en 2019 en choisissant avec soin, bien sûr, au regard des montages électoraux, les heureux bénéficiaires de ces nouvelles places.

Pour l'association européenne des clubs (E.C.A.), sur l'autre versant, c'est l'augmentation du nombre de joueurs concernés et la crainte qu'ils soient ainsi indisponibles pour le business, voire encore plus, soumis aux blessures dans ces périodes de fin de saison.


La planète foot est en danger et Nicolas Hulot "s'en fout", mais où va-t-on ?!

En revanche que les acteurs professionnels du rectangle vert, tous parfaitement bien conscients de l'environnement dans lequel ils gravitent, aient ensuite beaucoup de mal à évoquer l'amour du maillot ne devraient plus surprendre que les naïfs.

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