Le philosophe Eric Cantona fait "un bide" à Bournemouth !
Les oeuvres des "footballeurs-philosophes" risquent, au gré de la décadence programmée et inéluctable de l'Ecole publique française, d'être au programme des épreuves de philosophie du baccalauréat dans les années à venir.
Parmi les auteurs de référence, Monsieur Eric Cantona tiendra, à n'en pas douter, une place de choix : entre son conte exotique sur les sardines, les goélands et les pêcheurs et surtout son tout dernier essai sur le racisme chez les entraineurs de football, il ne fait aucun doute que son apport à la Culture française est majeur.
Bien plus, ses talents d'acteur de cinéma régulièrement récompensés à Cannes laisseront une trace tout aussi remarquable dans les Cahiers du cinéma français.
D'ailleurs, cet homme excessivement modeste qui refuse aujourd'hui que la presse évoque en sa présence sa carrière de footballeur continue de drainer des foules que l'Ecole de la médiocrité internationale a grandement réussi à construire.
Tant et si bien que des fans (et oui, cela existe) avaient organisé "une petite sauterie" avec le Philosophe intitulé, cela ne s'invente pas, " Une soirée avec....Eric Cantona ".
Pour des prix allant de 50 à 1200 euros, l'idole devait présenter l'ébauche de ses derniers travaux.
Malheureusement au grand dam de toute une jeunesse britannique et internationale éprise de Savoirs, le trublion de la langue française n'a pas réussi à convaincre son auditoire.
Au rayon des griefs : uniquement 45' de présence sans la moindre possibilité d'obtenir des autographes et plus d'une heure d'attente avant les premiers balbutiements du King de Manchester (United)
Ce collectif de cocus a d'ailleurs commencé des procédures judiciaires et compte se tourner dorénavant vers l'Université populaire de Michel Onfray : puisse cet homme brillant les remettre sur le droit chemin.
Il parait que la NASA a découvert sept nouvelles planètes prometteuses.
S'il était possible d'en garder une et de la nommer "Planète de la Connerie", j'aurais bien envie parfois d'organiser un voyage sans retour pour quelques uns de mes contemporains.
Décadence, vous avez dit décadence !!