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Que la classe politique française "foute(foot) la paix" aux professionnels du football-bus




Depuis que J. Chirac s'était trouvé une passion très tardive pour les subtilités du ballon rond et avait voulu profiter d'un engouement populaire manifeste pour l'aventure de France98, tous ses successeurs se vautrent, au moment de la Coupe du Monde, dans une commedia dell'arte de piètre niveau, en se rendant aux rassemblements pré-compétitifs.

D'ailleurs, "l'ami Jacques" avait bien attendu l'évolution du train bleu car face à l'extrême nullité des rencontres dites amicales qui précédèrent le tournoi final, il y avait plus de détracteurs que d'amoureux transits au sein de la vox populi ; comme quoi, l'opportunisme reste un critère majeur pour réussir en politique et, sur un autre registre, les matchs amicaux ne devraient jamais être retransmis, faute de contenir la moindre information pertinente pour des observateurs extérieurs au staff.

N. Sarkosy, F. Hollande et/ou E. Macron ont, bien sûr, tout le loisir d'apprécier les arcanes du football-business, voire de proposer des avis éclairés sur le jeu et les joueurs, là n'est absolument pas la question ; d'ailleurs, si cela pouvait les détendre un peu, cela nous ferait, sans doute, de moindres désillusions récurrentes.

Les cafés du commerce et/ou les couloirs du pouvoir ont parfaitement le droit de refaire le match, comme dirait Eugène ; cela fait aussi partie du business du genre.


Non, ce qui devient vraiment insupportable c'est le décalage ahurissant entre la réalité du football-business de ce début du XXI° et les appels récurrents à la grandeur de la Nation.

Chaque jour qui passe, à tort et/ou à raison, des pans entiers de notre souveraineté nationale sont abattus sur l'autel d'une l'Europe désincarnée et du business sans foi, ni beaucoup de lois, qui régente la planète avec l'accord tacite de ces "premiers de cordée".

Et voici ces mêmes, qui depuis des décennies accompagnent cette destructuration de l'espace national, essayaient de reconquérir des électeurs sur le dos de ces "braves footballeurs", à qui est confiée une mission de sauveur de la Patrie en l'espace d'un mois...arrêtez donc bollywood !

Cessez de vouloir attribuer des missions à ces professionnels du ballon rond.

Ils ne méritent ni votre opprobre lorsque les faits de jeux et/ou leur niveau les amènent à l'échec car ce n'est ni le vôtre, ni le nôtre, ni celui de la France mais simplement le leur mais encore moins votre admiration sans nuance en cas de réussite car, là aussi, c'est uniquement la leur.


Laissez les jouer au ballon car c'est leur métier et ils le font souvent très bien ; ne leur demandez pas de porter sur leurs épaules des responsabilités qu'ils n'ont pas et ne doivent surtout pas avoir mais assumez juste les vôtres et, là,....."Y'a vraiment du boulot" !


Que ce spectacle soit exclusivement pour les joueurs et leur business personnel mais aussi un peu pour les spectateurs qui l'apprécient et basta pour le résultat car, in fine, c'est juste "un jeu" d'émotions !

Pour celles et ceux qui les ont vécues en direct, et dont je fais encore partie, la demi-finale de la Coupe du Monde perdue à Séville contre la RFA en 1982 et/ou la finale perdue par les Pays-Bas de J. Cruyff en 1974 resteront à jamais gravées dans nos mémoires, alors que la finale perdue par l'équipe de France à l'Euro contre le Portugal en 2016 n'existe déjà plus, tant l'ennui fut au rendez-vous de toutes les rencontres du tournoi final ! Le résultat brut n'est souvent qu'une illusion !





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