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Tour de France 2020 : Tadej Pogacar, l'éclosion d'un soliste hors-norme ou une énième balafre !


" Le doute est un hommage que l'on rend à la Vérité " - Ernest Renan -


Être le fruit d'une relation amoureuse qui s'est nouée dans les gênes et dans l'espace entre le triangle d'Or (Lille-Roubaix-Tourcoing/France), le Hainaut occidental (Belgique) et la province de Flandre occidentale (Belgique) impose généralement de commencer son tortueux chemin de Vie sur un vélo !


Je n'ai pas dérogé à la règle et, en cette soixante troisième année échue, le Tour de France a réveillé des sentiments mêlés qui prennent essentiellement racines dans l'adolescence et la petite enfance.

Comme pour Paris-Roubaix, mes premiers souvenirs précis qui reviennent très facilement à la surface sont ceux de la grande boucle de 1967 avec la victoire finale de Roger Pingeon (France).


Dimanche 20 septembre 2020, à une date bien tardive pour cause de COVID19, s'est donc terminé mon 53° " Tour de France sur canapé " dont très peu d'étapes m'ont échappé, même si avec les années qui défilent beaucoup trop vites, internet, les ouvrages de références et les revues spécialisées m'aident régulièrement à remettre de l'ordre dans la continuité des événements.

Il faut bien avouer aussi que la magie inaugurale a été particulièrement abimée au tournant des années 1990, d'une part, par les scandales du dopage structurel qui transformait, plus qu'il n'accompagnait au-delà de la limite, les talents hors-normes de ces athlètes et, d'autre part, parce que j'ai toujours davantage été un " coureur de classique... sur canapé " !!

Force est néanmoins de reconnaitre que cette édition 2020 n'a pas manqué d'intérêts au-delà de la bascule finale au classement général suite au contre la montre, veille de l'arrivée à Paris, entre Lure et la Planche des Belles Filles.


Rassurez-vous, nous avons été trop souvent "cocufiés", depuis les origines vécues et/ou lues, pour nous laisser aller à une profonde extase face à ce très jeune slovène, Tadej Pogacar, qui a eu au moins le mérite de détruire quasiment seul le monopole sans fin des "équipes-collectifs" qui se succédaient sur le Tour de France depuis de nombreuses années et dont, bien sûr, l'homogénéité sans la moindre faille et la main mise absolue sur la concurrence, augmentaient la légitime suspicion .

Trop sûr d'eux, aveuglés par la facilité immédiate et la puissance, les "néerlandais" de Jumbo-Vista ont fini par abandonner un Tour qui leur tendait les bras sur cet ultime exploit de Tadej Pogacar dans le contre la montre.


Alors, maintenant ?.....Nous sommes bel et bien perdus, d'autant plus que le patron de son équipe (UAE-Team Emirates), Mauro Gianetti, a déjà été pris avec les deux mains dans le pot de confiture, que ce soit comme coureur puis comme manager !

Il est évident que Tadej Pogacar est une véritable aubaine pour le cyclisme-business professionnel : jeune, très élégant sur le vélo, complet dans toutes les dimensions de l'activité, humble, très abordable dès la ligne d'arrivée franchie et, surtout, adepte d'un cyclisme qui ose, entreprend, attaque et ne calcule pas, ou si peu !


Mais derrière cette très belle vitrine d'avenir pour un sport criblé de scandales à répétition, nous craignons toujours un envers du décor qui rattraperait par le coin de l'oreille cette euphorie momentanée ; en effet, l'-observateur-passionné-pratiquant- de cyclisme est un véritable sceptique de Culture, de Lectures et de Vécu et si la preuve de culpabilité peut toujours être apportée, celle de l'innocence est quasi impossible.

Wait and See !...Mais tous les éducateurs qui consacrent temps et énergie au cyclisme n'auraient vraiment pas besoin d'un nouveau scandale Pogacar, bien au contraire !

























































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