AS McCourt-Qatar FC (0-2), US King Street-AS McCourt (0-0) : les "Nullicos" du dimanche soir !
Dans ce dramatique contexte pandémique qui perturbe, depuis plus d'un an, la vie du village planétaire et interpelle bon nombre de certitudes enkystées, le football-business gaulois a surtout brillé par ses mensonges et ses nombreuses inconséquences....Est-ce vraiment une surprise pour celles et ceux qui suivent l'actualité de ce jeu depuis de très nombreuses années ?
Après l'arrêt inopportun du championnat au printemps 2020 et la disparition, sine die, de Mediapro, détenteur des droits, c'est en slip, certes bien coupé, que l'ex-"patron" de l'OM, Monsieur Vincent Labrune, actuel Président de la Ligue de football professionnel, a obtenu, "à genoux dans une mare de sang", le versement d'une banale aumône de la part de Canal-Plus pour solde de tous comptes jusqu'à la fin de l'exercice en cours.
Finis les rêves exotiques, retour à la froide réalité qui sera, d'ailleurs, pour certains business locaux, un peu trop présomptueux dans l'investissement, une belle claque dans la G..... !
En effet, si le Qatar FC, en dépit de ses nombreuses vicissitudes, tant morales que sportives, à l'échelle du continent européen notamment, cache une forêt exsangue et réussit encore à promouvoir quelques starlettes du Camp des Loges pour ramener, tant bien que mal, des dollars à l'économie du football national, force est néanmoins d'admettre l'évidence : Astérix produit un spectacle d'une indigence chronique affligeante depuis de trop nombreuses années et ne mériterait guère mieux que la sanction d'un huit clos définitif !
Ces deux derniers dimanches, Canal-Plus a de nouveau étalé, à plus grande échelle, la sinistre réalité des arabesques des "besogneux" de la balle aux pieds.
L'OM-PSG avait déjà atteint les sommets de l'ennui, surtout en seconde mi-temps, mais le Bordeaux-OM de la Saint-Valentin a même rendu le terme de purge particulièrement lacunaire.
N'en déplaise aux discours simplistes, affirmant qu'il suffit d'aller au théâtre et/ou cinéma pour voir du spectacle, ce qui est malheureusement impossible en ce moment, les émoluments offerts à ces garnements en culottes courtes et à leurs encadrants obligent à un comportement digne, voire simplement professionnel.
Certains commentateurs, souvent bienveillants par obligation, affirment que la purge est internationale et non spécifiquement française ; il faut quand même reconnaitre que si les stades surdimensionnés de Ligue 1 sonnent souvent creux au coeur de l'hiver, hors contexte de Covid19 bien sûr, c'est que nous sommes quand même passés maitre dans l'Art de la purge.
Qui réussira à élever le niveau de réflexion de l'ensemble des acteurs du football-business national ? À très court terme, il ne faudra pas être surpris de l'absence d'enchères pharaoniques au cours de la renégociation des droits.
"Chantiers en cours", clament certains pour justifier ces éternels manquements ; je préférerais escroqueries cautionnées par l'incompétence car dans certains corps de métier, l'indulgence est beaucoup moindre avant le licenciement pour faute professionnelle.
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