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FC Qatar 1-4 US Émirats Arabes Unis : ce ne sont pas les dollars qui gagnent sur l'herbe verte !







Rassurez-vous, je n'ai pas demandé la nationalité anglaise parce que "le City" du "fils" de mon idole de jeunesse, Monsieur Johan Cruyff, a exterminé sur deux rencontres de football-business le Qatar FC, mais, ma foi, si je peux me permettre vu le contexte, je n'en suis pas mécontent et j'ai même l'impression que nous sommes assez nombreux à partager cette satisfaction, sans forcément accepter d'être dans l'anti-parisianisme primaire, voire secondaire, selon l'adage qui cherche à regrouper dans une même marmite les "mauvais français" qui n'apprécient ni la gabegie financière sans limite et encore moins le projet politique sous-jacent.


Je n'aurais pas, bien sûr, la naïveté de croire que les Émirats Arabes Unis conquérants sont une blanche colombe, bien au contraire, mais dans cette dégoulinante et indigeste orgie financière qu'est devenu ce sport, dont ce "golfico" est une émanation très symbolique, un vieux zeste réactionnaire de "morale du Jeu" stricto-sensu a réussi à ressortir vainqueur de cette double confrontation.


En effet, cette opposition de deux entreprises de "balle aux pieds" où TOUS les salariés sont excessivement bien payés, voire un peu trop dans le cadre de mes simples représentations du Bien et du Mal sur la Planète Terre, une des deux équipes de salariés honore correctement son contrat de travail et ses actionnaires majoritaires en courant, quelle banalité à rappeler, avec beaucoup d'intelligence technique et tactique sous les ORDRES d'un coach pendant un peu plus de 90'.

Cette obligation, pourtant inscrite dans le statut de mercenaires de très haut niveau, semble beaucoup plus acceptée dans bon nombre de destinations européennes à capitaux hors normes que dans les entrailles du Camp des Loges ! Pourquoi ? Telle est la question majeure et l'une des clefs d'une éventuelle métamorphose.


Embauché certes sans beaucoup de réflexion par une équipe de direction peu au fait de ce jeu (Le Qatar), ce groupe de mercenaires fait preuve de beaucoup de suffisance dans la préparation des rencontres, le fameux entrainement invisible, confond marketing personnel et projet de jeu collectif, perd rapidement tous ses moyens face à l'envie de ses adversaires pour finalement sombrer dans le ridicule à la face de la Planète dans des attitudes proches d'un inter-classes de cour de récréation entre la T°rouge et la T°bleue.


Face à une telle nouvelle désillusion, l'actionnaire majoritaire du perdant qui n'y connait strictement rien à ce jeu et dont la motivation première, il faut le rabâcher, est d'abord un ciblage de la République française à des fins autres que sportives (un islamisme conquérant masqué derrière un affichage sympathique, ouvert et ludique-la stratégie idéologique du soft power-) commence à méditer dans son désert bien gazé que : " l'argent ne peut pas tout ".

Déjà tellement habitué à la démarche de corruption que fournit l'argent qatari (voir, à ce titre, l'excellent ouvrage de Madame Bérengère Bonte, publié chez Fayard en 2017 : La République française du Qatar : petits arrangements et grandes compromissions), bon nombre de proches de l'entreprise invoquent déjà la médiocrité de l'arbitrage pour justifier l'injustifiable.


À moyens illimités et comparables, la différence, et c'est une petite lueur d'espoir dans ce monde de fous, entre les deux "États-Clubs" se situe sur le strict terrain du Jeu : à Paris, les mercenaires de l'entreprise sont l'Idée même de JEU ; c'est le JE qui l'emporte ; alors qu'à Manchester-City, ils sont AU SERVICE du JEU...C'est toute la différence, n'est-ce pas, cher Monsieur Kuipers !







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