OM-PSG : Le classico des maux : 1-1
Si, sur le plan des résultats sportifs de la saison en cours, en attendant, bien sûr, la finale de la Coupe de France, l'Olympique de Marseille n'a jamais été à la hauteur de l'entreprise quatari délocalisée à Paris, en revanche, sur le plan du spectacle audio-visuel, les Olympiens reviennent au score avec aisance.
A défaut d'élever notre connaissance du monde du football, nous pensions avoir touché le fond de la médiocrité, de la vulgarité et de la mauvaise éducation avec "l'affaire Serge Aurier" (voir post archivé) mais avec le dossier des écoutes téléphoniques organisées par les flics de l'Office central pour la répression de la grande délinquance qui enquêtent sur l'OM, nous changeons vraiment de galaxie.
Au regard des expressions utilisées et de l'éloquence avec laquelle elles sont évoquées, Najat Belkacem pourrait presque passer pour une affreuse réactionnaire avec sa réforme aseptisée et hypocrite des programmes scolaires au collège.
Sauf à considérer que Le vilain petit Canard enchaîné se soit fourvoyé dans son édition du 20 avril 2016, mais l'Histoire de ce journal prouve très souvent le contraire, la retranscription d'une partie des écoutes nous donne un éclairage "croustillant" du monde du football et des échanges de marchandises humaines du côté du Vieux Port.
Nous n'aurons pas la force de reproduire toutes les expressions véhiculées pour illustrer notre propos mais la nomination pour le ballon d'or du football audio-visuel de l'année 2016 revient quand même à l'auteur d'une phrase où : " sphincter, con de chevelu, bouteille de coca et cul" forment l'essentiel de l'argumentation ; nous vous laissons, bien sûr, le choix et la liberté de remettre l'orientation générale du problème en place et de compléter les éventuels blancs.
Pour rassurer les amoureux de la région, et, peut-être, du football-buiseness, nous précisons que l'auteur ne s'appelle pas Marcel Pagnol.
En attendant le match d'appui d'ici fin 2016 :
OM 1 - PSG 1
