Match de l'humour : Zlatan 1 Hollande 0
Il parait que dans les salons dorés de la Monarchie républicaine, les courtisans (nes) se pâment régulièrement pour l'humour du Monarque François II°.
Il n'est pas sûr que celles et ceux qui passent la nuit debout se "tordent" aussi de rire mais l'humour des salons du Roi et celui du quotidien du Peuple est souvent très différent.
N'étant pas un adepte des flagorneries, je suis bien heureux de n'être jamais invité aux petites "sauteries" de la Cour et, de ce fait, je n'ai jamais pu juger sur pièces des talents du Roi jouant le bouffon.
Je me contente ainsi des saillies qu'il peut éventuellement adresser au Peuple dans sa grande bonté et, ma foi, en toute subjectivité assumée, j'ai rarement été conquis ; il est sûr qu'après avoir vu et écouté sur scène le regretté Pierre Desproges, l'exigence est, pour moi, une seconde nature dans le genre.
Mais l'actualité du football vient de me fournir une nouvelle preuve publique de la médiocrité du Monarque quand il veut se faire bouffon. Au roi de Suède, Zlatan I°, en villégiature dans le secteur de Pornichet qui, maitrisant parfaitement le 8° degré, " ne sait pas encore s'il a envie de rendre le Président populaire ", notre bon Roi François II° lui fait répondre par son Valet de l'Agriculture, le dénommé Le Foll : " François Hollande comptera sur le travail engagé, les résultats à obtenir, la réussite (...) la capacité à faire face et sur l'action que nous conduisons et pas sur les propositions de service d'un footballeur ".....Plouf, Plouf ; quel manque d'humour ! Quel langage technocratique ! Quelle absence de virtuosité !
Déjà envoyer son Valet de l'Agriculture, épuisé par son incapacité à faire passer ses jolis mocassins des Palais de Bruxelles à la réalité des bouses des labours nationaux, était une médiocre idée mais, en plus, pour lui dicter une aussi sinistre répartie d'énarque.
Allez François (tu permets que je t'appelle François), récupère la situation à ton avantage, puisqu'il parait que tu veux rester encore cinq ans au Palais, et écoute moi un peu, même si je ne crois pas que ce soit une très bonne idée de vouloir rester à Paris : Julie rêve de la mer et du soleil.
Enfin, "c'est toi" qui voit ; alors commence par "virer" tous ces communicants qui te gâchent ton talent de comédien et invite le bon Roi de Suède pour déjeuner ; déblaye un peu le mobilier du salon, pose un peu d'Ikéa pour faire plus "gauche modeste scandinave", demande à la Reine Julie III° de préparer un petit plat du terroir dont elle doit bien avoir le secret vu ton embonpoint actuel et, surtout, nomme le à un quelconque poste symbolique.
Franchement, François, tu as déjà placé (Jean-Vincent aussi) tous tes amis de la promotion Voltaire et tous les apparatchiks du parti socialiste depuis quatre ans ; il doit bien rester un peu d'argent de mes impôts pour offrir une tribune au Roi de Suède.
Tu imagines le business qu'il génère à lui tout seul sur toute la planète et ce qu'il rend aussi en impôts à la France alors que tous tes sous-secrétaires d'état, dont nous ne connaissons pas les noms, nous coûtent un "pognon" pas possible et, tu le sais bien, ne servent vraiment pas à "grand chose".
Allez François, cesse d'écouter tes courtisans, lâche-toi comme au bon vieux temps de la rue de Solférino, fais nous rire à nouveau et que vive la Monarchie suédoise !