UEFA-EURO 2016 : une victoire "à pisser de rire"!

Pour celles et ceux qui, à tort et/ou à raison, apprécient le spectacle des corps en mouvement qui déambulent sur l'herbe verte, la déception doit être grande ; non pas à cause de l'éternelle médiocre qualité des gazons du Royaume de France (vu le prix du coiffeur du Roi, "on" pourrait quand même se payer un bon jardinier) mais en raison du spectacle proposé durant un mois.

En effet, force est de reconnaitre que rares ont été les moments d'extase sauf sans doute pour la caste des supporters que l'amour rend aveugle et qui se contente de pouvoir hurler sans risquer le moindre reproche, bien au contraire, de leurs "cons-génères".

A l'inverse, tous les stratèges minimalistes de ce jeu qui prônent l'efficacité ultime, quels que soient les moyens, ont obtenu, avec le sacre de 23 professionnels portugais, la preuve de la justesse de leurs options technico-tactiques.

En revanche, "faut pas couper les cheveux en quatre", comme dirait François HOLLANDE, et reconnaitre simplement que les vainqueurs ultimes du Tournoi, toutes catégories confondues, restent les promoteurs de l'alcool.

D'après Bernard Jomier, adjoint à la maire de Paris, chargé de la santé, une augmentation de 15 à 20 % des passages aux urgences liés à l'alcoolisme est enregistrée depuis le début de l'Euro de football.

Mais il ne s'agit pas seulement de boire pendant le sport, il faut ensuite éliminer (buvez - éliminez, pour les plus anciens).

C'est ainsi qu'à Lille, des litres et des litres d'urine ont été répandus dans toute la ville et les responsables du nettoyage ont du rincer les trottoirs et les murs, occasionnant un surcroit de travail de 1592 heures pour une somme de 139 000 euros ; mais ça, c'est la faute de belges et comme ils jouaient "moches" et qu'ils ont perdu, l'Honneur est sauf !

Vive le sport...santé....à toutes et tous !!!