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2017 : après Robert, voilà Maurice !


Dans ce monde très souvent déprimant du sport-business hexagonal, l'athlétisme, en général, et le saut à la perche, en particulier, ne doivent guère offrir de rémunérations conséquentes pour vivre aisément de ce qui est d'abord une passion avant de devenir éventuellement un métier.

Je serais d'ailleurs assez curieux de comparer les rémunérations annuelles de l'un des meilleurs "perchistes" mondiaux, Renaud Lavillenie, avec quelques besogneux footballeurs hexagonaux ; mais c'est ainsi, médiatisation oblige !


il n'en demeure pas moins vrai que cette activité sportive draine en France, depuis plus d'un demi-siècle, une quantité considérable d'athlètes de très haut-niveau aux palmarès nationaux et internationaux fournis (D'Encausse, Tracanelli, Abada, Vigneron, Houvion, Galfione, Quinon, Bellot, Collet, Mesnil...j'en passe et des meilleurs...)

Répartis entre la "bande à Perrin" au Racing Club de France et la "bande à Houvion" à l'INSEP, ces athlètes ont constitué dans les représentations collectives une véritable "Ecole française" du saut à la perche.


Risque, élégance, virtuosité et, puis-je être entendu, rarement sur le devant de la scène en matière de dopage, artisanal et/ou scientifique en fonction des époques, le saut à la perche français est, et a été, un petit ilot de bonheur dans les méandres nauséabonds du sport-business.


C'est pourquoi, le petit café matinal de ce mercredi a été illuminé par l'article de Monsieur Stéphane Kohler dans L'Equipe du jour, intitulé : " L'incroyable Monsieur Maurice " .

Quel bonheur d'entendre cet homme, Maurice Houvion, âgé de 82 ans, partager avec humour et rigueur sa passion pour l'activité. Champion de France de la spécialité en 1962 et 1963, entraineur national de 1966 à 2000, il revient régulièrement à l'INSEP pour prodiguer quelques conseils aux jeunes générations :

" Ils sont jeunes, c'est sûr. Ils ont quand même soixante ans de moins que moi, mais ils ont l'air content quand je viens ".


Merci Maurice pour ce sourire ; quand la finalité est noble la transmission s'impose. Après Robert (Marchand) en janvier 2017, voilà Maurice !

Vivent les vieux passionnés.













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