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Football-business : il faut revendre Neymar !


Sauf envahissement du terrain par quelques Zadistes bêtes et méchants ou par un groupuscule d’étudiants (es) de Sciences-Po en mal d’aventures révolutionnaires, le Qatar-FC devrait s’octroyer une nouvelle Coupe de France et, de ce fait, glaner les trois compétitions majeures du football-business exécutées sur le sol français.


Sans le moindre suspense, ni la moindre émotion au regard de l’indigence des rivaux, les compétitions vont s’achever avec comme seuls enjeux majeurs le nom des médaillés et de l'éventuelle catastrophe industrielle du "Mauroy's Land".


Le dernier 7-1 contre le supermarché à ciel ouvert monégasque a rendu encore plus explicite le gouffre qui sépare l'écurie qatarienne des autres chevaux de labours qui cohabitent régulièrement sur les prés.

Pire, c'est l'AS-MacCourt délocalisée sur la Canebière qui s'offre la Une des émotions nationales dans la "Coupe à Toto" réservée aux démunis, désargentés et/ou virés du Grand jeu ; un comble pour les Z'Emirs du désert !


Dans ces conditions, à quoi peut bien servir le danseur brésilien acheté à prix de gaz ?

A vendre des maillots ? Certes, c'est un business considérable, surtout dans le ratio prix d'achat-prix de vente de l'objet en question ! A permettre à "Annie Dalgot" de dire des bêtises et d'allumer la Tour Eiffel ? Pourquoi pas, nous sommes habitués.

Mais ensuite ? Ce charmant jeune homme, au talent indéniable, éprouve beaucoup de difficultés à se sentir concerné par les rudes déplacements automnaux et hivernaux du côté de Guingamp, Strasbourg, Toulouse, et/ou Dijon... avec tout le respect que j'ai pour les Provinces du territoire.


Il y a donc fort à parier qu'il faille attendre fin janvier-début février 2019, quand l'Europe du football-business prend de la hauteur, pour éventuellement avoir besoin d'un petit air de samba.

Malheureusement, en ces fins d'hiver, l'air vicié parisien ne nous met jamais à l'abri d'un rhume susceptible de rendre l'investissement encore plus inutile, même si nous n'allons quand même pas pleurer sur la trésorerie du Qatar-FC.


Qui plus est, à l'orée de ces rencontres entre capitalistes avertis, c'est quand même, un paradoxe, l'envie, le dépassement de soi au service d'un collectif et l'enthousiasme pour une identité historique qui transcendent les acteurs et, ma foi, cette réalité semble totalement absente des entrailles du Camp des Loges où la fête foraine campe à l'année.

Pas sûr que la diva brésilienne, chouchou d'une direction aux ordres des caprices de la famille Neymar puisse créer une alchimie crédible dans un vestiaire où l'équilibre des droits et des devoirs reste une condition sine qua non de la transcendance collective le moment venu.


Alors, mon cher Tamim, je te conseillerais bien de revendre ton brésilien et de récupérer pour le prix quelques joyaux bien moins onéreux mais tellement désireux de se "dépouiller" sur les pelouses de France et de Navarre.


Enfin, "moi j'dis ça, c'est pour aider" car je suis "Ch'ti-belge" et, la-haut, c'est le désert mais "jette quand même un coup d'oeil" au trio de Liverpool...."Y'a un brésilien !!"









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