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Athlétisme-business : je suis Salazarophobe


Il y a belle lurette que l'athlétisme-business a perdu toute forme de crédibilité sur le village planétaire : records, titres et podiums aux différents regroupements compétitifs sont, pour le moins, illisibles.

Il reste, peut-être, quelques individualités au patrimoine biologique intergalactique que l'entrainement bi-quotidien permet d'exploiter sans modification ou apports exogènes mais la liste officielle doit être très restreinte et mériterait d'être publiée ! Bien sûr, bon nombre d'athlètes passent à travers les mailles du filet car nous savons très bien que la recherche scientifique possède une avance considérable sur les contrôles les plus pointus mais aux moyens financiers assez limités.


Eclaircies dans les brumes ou confirmation d'un climat nauséabond récurrent, à intervalles très réguliers, des affaires secouent le cocotier. C'est ainsi que Monsieur Travis Tygart, le patron de l'USADA, l'agence antidopage américaine, a obtenu la suspension du coach américain Alberto Salazar et du docteur Jeffrey Brown (4 ans) sans qu'il y ait eu le moindre contrôle positif : des juges indépendants de l'USADA et non soumis, entre autres, aux lobbying du CIO ont, en effet, amassé suffisamment de preuves pour démontrer les violations des règles antidopages.

Bien plus, l'agence américaine a mis fin aux agissements du "Nike Oregon Project", le camp de préparation aux disciplines d'endurance que l'équipementier a décidé de fermer, tout en contestant, bien sûr, la moindre implication dans le scandale... Comme dit un proverbe anglais : "L'argent est bien venu même en un torchon sale."


Mais en attendant les longues suites judiciaires de ce qui n'est que le début de "l'affaire Salazar", c'est le témoignage de l'une des athlètes de ce sinistre personnage qui fait, une fois de plus, ressurgir le plus profond dégout face aux jeux du cirque et à leurs laudateurs. L'ancienne "Golden Girl de l’Amérique", Mary Cain, a livré une confession bouleversante sur les années traversées sous l'emprise de Salazar, au sein du "Nike Oregon Projet".

Athlète hyper douée dès ses 17 ans, Mary Cain accuse l’entraîneur de l’avoir harcelée pour qu’elle perde du poids, au point de la rendre suicidaire.

Elle lève le voile sur les méthodes révoltantes utilisées : humiliations devant les autres athlètes, utilisation de pilules contraceptives et de diurétiques pour la faire maigrir plus vite, le tout provoquant une très longue aménorrhée et plusieurs fractures.

Vastes protocoles dignes des années sombres de la RDA communiste !


Ce n'est pas s'en rappeler, non plus, la tragique affaire des gymnastes du "pédophile-osthéopathe", Larry Nassar (voir le numéro du 26 mars 2017) mais, de grâce, gardons nous bien d'observer ces réalités américaines avec distance en croyant le royaume d'Astérix protégé, par je ne sais quelle magie noire, de la déliquescence permanente du show-business sportif, saupoudré de bons sentiments olympiques à l'approche de l'escroquerie financière et intellectuelle que représente Paris2024 !


















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