L'interruption du Tournoi des VI Nations sera utile au XV de France !
Comme toujours en matière de rugby et, malheureusement, très souvent, en matière de sports, le Coq est particulièrement arrogant et éprouve toujours beaucoup de difficultés à analyser les évènements technico-tactiques d'une rencontre au-delà des scores victorieux bruts, bien souvent trompeurs.
Notre confinement retardé actuel dans le cadre d'un drame viral planétaire illustre aussi cette forme d'arrogance du village d'Astérix.
"La tribu France" n'a pas de Culture sportive et possède surtout des supporters épisodiques et malappris dans l'École de la République !
Après n'avoir battu que des gallois et des anglais psychologiquement usés suite aux défaites en demi-finale et en finale de la Coupe du Monde au Japon, puis des médiocres italiens toujours beaucoup plus habiles avec exclusivement les pieds, nous étions déjà médiatiquement considérés comme vainqueur d'un grand Chelem, voire, peut-être, de la prochaine Coupe du Monde en France.
Oublier sur le chemin que l'Écosse, qui plus est à Murrayfield, n'est pas une Nation mineure et, qu'en dépit d'un terreau de joueurs limité et d'une réelle inconstance au plus haut-niveau, elle possède toujours suffisamment de talents pour produire, à intervalles très irréguliers, des matchs de bons, voire de très bons niveaux, est une faute professionnelle majeure.
Au plus haut-niveau, l'humilité sur le terrain et dans les travées médiatiques est la clef de la réussite collective.
Quant à l'éternel et stérile débat sur l'arbitrage anglo-saxon, il ne fait que masquer le Mal endémique français : l'indiscipline individuelle et collective, obstacle rédhibitoire à la victoire finale !
Se remettre de dix ans d'errances au plus haut-niveau nécessitera travail, humilité et analyse des contextes historiques de chaque match, sans envisager plus loin que le suivant, qui plus est, dans un jeu où les blessures dues à la violence des chocs rendent malheureusement la stabilité d'un effectif très aléatoire.
Au boulot, jeunes gens, et de la mesure, très chers observateurs : demander, par exemple, aux anglais qui, après avoir laminé en demi-finale les Blacks dans l'une des plus belles rencontres de ces dix dernières années, ont échoué dans les ouragans japonais, ce qu'ils pensent de la finale de la Coupe du Monde perdue....
Prenez soin de vous et de vos proches !
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