Le coronavirus Covid-19 a eu raison de mon virus des Classiques !
Depuis 1967, j'avais juste 10 ans, le festival des Classiques et des Semi-Classiques, que j'ai vu sans la moindre exception, a rythmé ma vie dans le douillet canapé des passionnés des courses cyclistes professionnelles.
Même si le Het-Volk (Aujourd'hui le Omloop Het Nieuwsblad) a déjà anticipé la fête païenne, c'est véritablement Milan-San Remo, "La Classicissima" ou "La Primavera" qui marque le début des réjouissances.
Course la plus longue de la saison, Milan-San Remo, au même titre que les quatre autres monuments (Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie), a été créé avant la Première Guerre mondiale et contribue à forger l'authentique valeur d'un palmarès chez les professionnels du genre.
Par la faute d'une "saloperie" de virus mutant, cet humble plaisir, qui réunit chaque année des milliers de cyclistes de tous les niveaux de pratique d'hier et d'aujourd'hui sur les routes ou face à un écran, aura été légitimement supprimé.
Face aux drames qui se vivent en Italie, en France et dans de nombreuses régions de la planète, ce numéro 162 du blog est juste modestement dédié aux multiples acteurs qui donnent chaque jour, et parfois au péril de leur propre santé, de l'énergie et du talent pour nous permettre de vivre le moins mal possible ces journées un peu inhabituelles.
Grâce aux multiples possibilités qu'offre aujourd'hui le monde d'internet, j'ai choisi de rendre Vie quelques instants à deux disparus de cette tribu cycliste pour symboliser ce moment de pause planétaire : Monsieur Laurent Fignon, brillant vainqueur en 1988 (et en 1989, excusez du peu !) à San- Remo face à l'armada des spécialistes des "courses d'un jour" et Monsieur Théo Mathy (Belgique), le meilleur commentateur de l'Histoire du cyclisme moderne télévisé.
Soyez prudents ...Mais optimistes !