Le patron de l'U.C.I. -Monsieur David Lappartient- cautionne le dopage au gaz !
Nous célébrions avec beaucoup de plaisir les 75 ans du "Roi Eddy" et nous revisitions sa carrière et ses exploits hors du commun, tout en dissertant sur l'évolution du cyclisme, partagés que nous étions entre émotions et raisons, quand le gang des apparatchiks de la tribu des cyclistes cravatés a rapidement réveillé nos esprits et démontré que la société post-COVID19 ne serait guère métamorphosée, bien au contraire !
Ainsi, bien à l'abri dans le peloton des informations récurrentes sur ce satané virus, les dirigeants de l'U.C.I. nous ont concocté, juste après le "ravito", une bordure que nous n'avions pas vue venir....Erreur de débutant, ....et pourtant !
Ainsi, un dénommé Gurbanguly Berdimuhamedov, que le regretté Monsieur Thierry Roland n'aurait jamais su prononcer correctement s'il avait été footballeur professionnel, président autocrate du Turkmenistan, en Asie centrale, s'est vu remettre, le 8 juin 2020, un titre honorifique, l'ordre de l'U.C.I., dans le cadre de la Journée mondiale du vélo, pour les actions de son pays en faveur du cyclisme.
Quand nous savons pertinemment qu'avec l'inénarrable président Nord-Coréen, Kim Jong-Un, Gurbanguly rivalise d'atrocités pour conquérir la palme du pays le plus oppressé au monde, nous mesurons l'urgence de l'intérêt de la bicyclette et l'indécence absolue de cette décoration remise par le français Lappartient, président de l'U.C.I.
Il est évident qu'un pays qui possède 12% des réserves mondiales de gaz mérite l'attention, d'autant plus qu'un dénommé Igor Markow, magnat russe, membre du comité directeur de l'U.C.I., est né à Achgabat, capitale du Turkmenistan du temps de l'URSS, y a fait ses études et est en affaires privées avec le gouvernement turkmène.
Devenu malheureusement incontournable au sein de l'U.C.I., Igor Markow, dont la fortune est estimée à plus de deux millions de dollars par Forbes fait et défait les présidents de l'Union et le malheureux Lappartient est obligé de se dandiner à côté d'un des dictateurs les plus sordides de la planète.
Les finances de la fédération internationale sont, parait-il, dans le rouge alors un petit moment de honte est vite passé ! " Il y a des temps où l'on ne doit dépenser le mépris qu'avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. ", Mémoires d'outre-tombe, François-René de Chateaubriand (livre XXII, chapitre 16).